Plutôt les petits sauvages (pêchés et non élevés) qui ont pus de chance d'être saturés des produits toxiques que contient la mer.
Une nouvelle étude médicale montre que consommer du poisson au moins une fois par semaine réduirait le risque de voir ses facultés cognitives se détériorer.
Une nouvelle étude médicale montre que consommer du poisson au moins une fois par semaine réduirait le risque de voir ses facultés cognitives se détériorer.
Manger du poisson, cuit au four ou à la poêle, au moins une fois par semaine, pourrait favoriser la santé du cerveau et réduire le risque de développer des maladies dégénératives des neurones. Telle est la conclusion d'une étude présentée cette semaine au congrès de la Radiological Society of North America.
Première cible de ces travaux, la maladie d'Alzheimer et les démences apparentées dues à l'âge dont le nombre de malades devrait doubler en vingt ans dans le monde, passant de 35,6 millions actuellement à 65,7 millions en 2030, selon des estimations de l'association Alzheimer's Disease International.
Réalisée à l'université de Pittsburgh, cette étude a porté sur 260 personnes qui participent au Cardiovascular Health Study, un vaste et long programme de surveillance de la santé des participants. Ce programme suit de nombreux paramètres, comme l'âge, le sexe, le degré d'éducation, la profession, le poids, l'activité physique et la présence ou l'absence d'une protéine (ApoE4), produite par un gène soupçonné d'accroître le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Le poisson frit sans effet
Les personnes choisies ont été régulièrement suivies par la technique d'imagerie par résonance nucléaire (IRM), technique 3D qui permet d'apprécier le volume de matière grise du cerveau. A dix ans d'intervalle, les scientifiques ont cherché à savoir s'il y avait une relation entre volume de matière grise, consommation de poisson et pathologies dégénératives des facultés cognitives.
L'étude de ces données montre que «consommer du poisson cuit au four au à la poêle permet aux neurones de la matière grise de rester plus résistants. Ils sont plus grands et en meilleure santé, écrit ainsi le Dr Cyrus Raji. Ce simple choix de vie accroît la résistance du cerveau à la maladie d'Alzheimer et permet de réduire les risques de son apparition.» Mais les consommateurs de poissons frits ne montrent pas les mêmes signes de protection contre la déclin des facultés intellectuelles.
Si l'étude ne dit pas de quelle manière manger du poisson protège, d'autres études ont déjà suggéré que certains acides gras, en particulier les Oméga 3, pourraient être à l'origine de ce bénéfice. On les trouve surtout dans lespoissons dits «gras», comme le saumon, le flétan, le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines et aussi le thon. D'autres études sont à suivre.
Jean-Luc Nothias - le 02/12/2011
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