Photo : F.Palli |
Selon une récente étude menée par des chercheurs chinois, le piment serait une arme efficace contre le cholestérol et un atout, pour doper la santé du coeur. Des résultats obtenus chez le rongeur et qui restent à valider chez l'homme.
Si les spécialistes recommandent de ne pas manger trop souvent épicé, on prête plusieurs vertus aux piments et aux autres épices. C'est néanmoins un nouveau bienfait que viennent d'identifier des scientifiques chinois. Au cours d'une étude publiée dans la revue European Journal of Nutrition, ceux-ci ont découvert que le piment aurait la capacité d'abaisser le taux de cholestérol et de doper la santé cardiaque.
Pour arriver à cette conclusion, l'équipe basée à Hong-Kong ont suivi pendant six semaines des rongeurs qu'ils ont divisés en cinq groupes. Chacun a reçu ou non une dose bien précise de capsaïcine, le composé qui donne aux piments leur "force". Les résultats des analyses menées pendant l'étude ont ainsi révélé que les taux de cholestérol total, de triglycérides et de "mauvais" cholestérol dans le sang des rongeurs étaient réduits significativement avec l'ajout des composants du piment comparé au groupe témoin. Néanmoins, cet impact n'a pas pu être associé à une dose précise. Outre l'effet sur le cholestérol, les chercheurs ont d'ailleurs identifié un autre bienfait du piment.
La capsaïcine a également été associée à une réduction des concentrations des substances impliquées dans les inflammations, un facteur qui favorise l'apparition de problèmes cardiaques. "Dans cette étude, le groupe LD a subi un régime contenant 0,010% de capsaïcine, ce qui équivaut à 7 milligrammes par kilogramme de leur poids par jour. Etant donné ces chiffres, la concentration de capsaïcine utilisée pourrait permettre de réduire le cholestérol et l'activité vasculaire dans des conditions physiologiques normales", écrivent les scientifiques chinois qui tiennent toutefois à rester prudents.
En effet, comme le souligne le site nutraingredients-usa.com, les résultats n'ont été obtenus pour l'heure que chez des rongeurs. Il reste donc à savoir si ceux-ci peuvent être extrapolés à l'homme avant d'envisager une quelconque utilisation de ces bienfaits.
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